"Le kangourou, puce géante."

Jules Renard

Bonjour,
Aujourd'hui : "Ceci n’est pas un cheval"
Où l’on découvre qu’il y a des kangourous en Angleterre.

 

Londres, 1772. Le peintre anglais George Stubbs est au sommet de sa gloire. Ses peintures de chevaux, de véritables portraits, en font l’un des peintres les plus réputés de l’époque.

On le surnomme même "le peintre des chevaux". Mais cette fois, c’est une commande bien étrange à laquelle il doit répondre…

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George Stubbs, Whistlejacket, 1762, huile sur toile, 292 x 246 cm, National Gallery, Londres
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Il est chargé de peindre un animal complètement inconnu, que ni lui ni personne en Angleterre n’a vu : un kangourou ! Cette commande, c’est celle du grand naturaliste sir Joseph Banks.

Il a participé au premier voyage du capitaine Cook dans le Pacifique, et en a rapporté une peau et deux esquisses de l’animal.

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Esquisse d'un kangourou, 23 juin 1770, par Sydney Parkinson qui travaillait pour sir Joseph Banks à bord du bateau Endeavour, National Maritime Museum, Londres
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Mais voilà : Stubbs n’a pas l’habitude de peindre des animaux inconnus. Il est réputé pour la vraisemblance de ses représentations et pousse le zèle jusqu’à disséquer des chevaux pour être certain de bien peindre leur anatomie. Représenter une bête exotique, sur laquelle il a si peu d’informations, constitue donc un sacré défi !

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George Stubbs, Juments et poulains, vers 1763-1768, huile sur toile, 101 x 161 cm, Tate Britain, Londres
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Mais pas question de se laisser impressionner. Fidèle à lui-même, l’artiste met tout en œuvre pour être certain de peindre un kangourou le plus crédible possible.

Afin de se faire une idée de son allure, il fait donc coudre puis gonfler la peau de l’animal. C’est plutôt une réussite : le public anglais est stupéfait en découvrant la peinture de cette bestiole inconnue.

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George Stubbs, Le Kangourou de Nouvelle Hollande, 1772, huile sur toile, 60 × 71 cm, National Maritime Museum, Londres
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Et l’histoire ne s’arrête pas là. En 2012, le kangourou de Stubbs connaît un nouveau rebondissement. Alors en collection privée britannique, l’œuvre est sur le point d’être vendue à un musée australien !

Mais les zoologistes et amateurs d’art anglais font front commun. Ils réunissent les fonds suffisants pour acheter l’œuvre à l’intention d’un musée londonien, et permettre à l’animal de rester dans son pays d’origine... artistique !

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George Stubbs, Autoportrait, 1781, huile sur toile, 67 x 51 cm, National Portrait Gallery, Londres
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George Stubbs, Lion attaquant un cheval, 1762, huile sur toile, 244 x 333 cm, Yale Center for British Art, New Haven
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" Le kangourou, puce géante. "

- Jules Renard -

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