"Mademoiselle Camille Claudel a créé un art nouveau : c'est de l’or qu'elle a trouvé. C'est de l’or qui est à elle." Mathias Morhardt Bonjour, Années 1890. La sculptrice Camille Claudel a quitté l’atelier du célèbre Rodin. Pourtant, les critiques ne cessent de la comparer à celui qui a été son professeur. On l’accuse même de lui voler des idées ! Camille Claudel, vers 1884, photo : César photographie Son inspiration, elle va la trouver dans la vie de tous les jours. Loin des personnages tourmentés de Rodin, elle se met à sculpter des "petites choses" du quotidien. Camille Claudel, Les Causeuses, 1897, bronze et onyx, 32 x 34 x 24 cm, Musée Rodin, Paris, photo : © Josse/Leemage Dans l’œuvre, celles-ci sont absorbées par des confidences particulièrement croustillantes. Petite entorse à la réalité : l’artiste les représente nues pour rendre la scène intemporelle. Camille Claudel, Les Causeuses, 1897, onyx et bronze, 32 x 34 x 24 cm, Musée Rodin, Paris, France. Détail de l'œuvre En fait, ces "petites choses" ne viennent pas de nulle part. Claudel s’inspire des okimono, de minuscules statuettes japonaises qui montrent la société nippone. Okimono représentant un homme et deux enfants, XIXe siècle, ivoire, 14 x 11 x 10 cm, Musée du mémorial de guerre, Auckland D’ailleurs, les critiques sont séduits. L’un d’eux écrit même que ces œuvres "appartiennent en propre à Camille Claudel : personne avant elle n’avait fait cela, personne ne l’a refait après elle". Camille Claudel, La Vague ou Les Baigneuses, vers 1897-1903, marbre-onyx, bronze, 62 x 56 x 50 cm, Musée Rodin, Paris Pour en savoir plus : Camille Claudel et Jessie Lipscomb dans leur atelier rue Notre-Dame-des-Champs, 1887 " Mademoiselle Camille Claudel a créé un art nouveau : c'est de l’or qu'elle a trouvé. C'est de l’or qui est à elle. " - Mathias Morhardt - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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