"Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité." Coco Chanel Bonjour, Milieu du XIXe siècle, Paris. En plein milieu de l’avenue des Champs-Élysées, la jeune Esther Lachmann se fait jeter sans ménagement d’une voiture. Esther Lachmann, vers 1850, photographie, photo : DR Trois mariages et un titre de marquise de Païva plus tard, sa fortune est faite ! Esther Lachmann est devenue "La Païva", une des courtisanes les plus en vogue de Paris. Le moment est venu pour elle de concrétiser son projet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle y met les moyens… L'hôtel de la Païva, 25 avenue des Champs-Elysées, Paris, vers 1900, photo : Tangopaso Pour construire son hôtel particulier, elle fait appel à l’architecte Pierre Manguin. Elle lui confie un budget considérable et il ne se restreint pas. L'escalier de l'hôtel de la Païva, photo : Anthony Rauchen Le décor, d’un luxe inouï, est du même acabit. Tout n’est que peintures, dorures, et cheminées de pierres fines. C’est le peintre de l’opéra Garnier, Paul Baudry, qui s’occupe de l’un des plafonds. Paul Baudry, Le Jour chassant la Nuit, XIXe siècle, plafond du salon de l'hôtel de la Païva, photo : leKorbo.be Enfin achevée, la demeure est à l’image de sa commanditaire : luxueuse et exubérante. Tout est pensé pour en mettre plein la vue ! Jusqu’à la baignoire aux trois robinets, dont la légende prétend que l’un distribue du champagne… C’est sûr, la jeune Esther Lachmann a bien pris sa revanche ! Découvrir l'hôtel de la Païva (vidéo) La cheminée du salon de l'hôtel de la Païva, détail, photo : Delphine Peresan-Roudil " Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. " - Coco Chanel - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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